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Prendre une position à deux côtés sur XFN

Martin Noël
27 novembre, 2012
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La semaine dernière, le marché en général a entamé une poussée importante qui a finalement permis de confirmer vendredi dernier (23 novembre) le retour du mode haussier. Le fonds négocié en bourse (FNB) XFN, qui suit l’évolution du secteur de la finance, vient tout juste d’enregistrer un nouveau sommet (23,18 $ vs 23,16 $) et pourrait allégrement poursuivre sa route dans cette direction à moyen terme. Il y a cependant un point important à prendre en note, et c’est le fait que cette poussée a atteint un niveau de surachat sur l’indicateur RSI 5 (5 séances) et qu’à court terme un repli pourrait bien se produire. Par conséquent, cette semaine nous examinerons une stratégie en ratio qui permettra de tirer avantage à la fois d’une hausse et d’une baisse si un repli devait se matérialiser.

Graphique quotidien de XFN

Graphique de la stratégie d’options sur XFN

Le graphique précédent illustre la courbe de revenu de la stratégie en ratio sur XFN. Cette stratégie consiste à vendre 10 options d’achat XFN JAN 22 à 1,10 $ (crédit de 1 100 $) et à acheter simultanément 20 options d’achat XFN JAN 23 à 0,41 $ (débit de 820 $) pour un crédit total de 280 $. Ce crédit représente le profit maximal qu’il est possible de réaliser si XFN effectue une baisse sous le prix de levée de 22 $ à l’échéance de janvier. Comme nous pouvons l’observer, cette stratégie a un fort potentiel à la hausse, au-dessus du seuil d’équilibre de 23,72 $ (voir la courbe pleine sur le graphique précédent). Le seuil d’équilibre inférieur se situe à 22,28 $ et c’est sous ce seuil que les profits à la baisse sont réalisés. L’inconvénient avec cette stratégie est lorsque le titre fait du surplace et se maintient entre les deux seuils d’équilibre. C’est dans cette zone que les pertes sont réalisées alors que la perte maximale de 720 $ est encaissée si XFN ferme exactement sur le prix de levée de 23 $ à l’échéance du mois de janvier.

La courbe pointillée nous montre un potentiel différent de la courbe pleine. C’est la courbe des revenus avant l’échéance en date du 23 novembre. Nous pouvons constater qu’à court terme, une progression à la hausse nous place immédiatement en situation de profit alors qu’une baisse ne produit pratiquement pas de dommage et permet même de réaliser un profit si la baisse est suffisamment importante. Par conséquent, cette stratégie devrait être prise sur une période limitée et être liquidée environ trois semaines avant l’échéance du mois de janvier. Ainsi, cela nous donnera le temps de voir comment le marché réagira. Nous avons donc, avec cette stratégie, l’opportunité de profiter d’une hausse immédiate sans encourir trop de risque en cas de baisse, et même de réaliser un profit si la baisse est importante.

Bonnes transactions et bonne semaine!

Les stratégies présentées dans le cadre de cette chronique ne le sont qu’à titre d’information et de formation et ne doivent pas être interprétées comme étant des recommandations pour acheter ou vendre toutes valeurs mobilières. Comme toujours avant de mettre en place des stratégies d’options assurez-vous d’être à l’aise avec les scénarios proposés et d’être prêts à en assumer tous les risques.

Martin Noël
Martin Noël http://lesoptions.com/

Président

Corporation Financière Monetis

Martin Noël a obtenu un MBA en services financiers de l'UQÀM en 2003. La même année, il a reçu le Brevet de l'Institut des banquiers canadiens et la Médaille d'argent pour ses efforts remarquables dans le cadre du Programme de formation bancaire professionnelle. Monsieur Noël a commencé sa carrière dans le domaine des instruments dérivés en 1983 à titre de mainteneur de marché sur options, sur le parquet de la Bourse de Montréal, pour le compte de diverses firmes de courtage. Il a également occupé le poste de spécialiste sur options et, par la suite, de négociateur indépendant. En 1996, monsieur Noël est entré au service de la Bourse de Montréal à titre de responsable du marché des options où il a contribué au développement du marché canadien des options. En 2001, il a participé à la création de l'Institut des dérivés de la Bourse de Montréal où il a œuvré à titre de conseiller pédagogique. Depuis 2005, Martin est chargé de cours à l'UQÀM où il enseigne un cours sur les instruments dérivés au deuxième cycle. Depuis mai 2009, il est président à temps plein de la CORPORATION FINANCIÈRE MONÉTIS, une société active dans la négociation professionnelle et en communication financière. Martin agit comme collaborateur régulier en matière d’options pour la Bourse de Montréal.

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