Profiter d’une baisse potentielle sur Rogers Communication, Cl. B

Martin Noël
10 février, 2014
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Comme nous pouvons le constater sur le graphique hebdomadaire ci-dessous, le titre de Rogers Communication, Cl. B (RCI.B) démontre des signes de faiblesse. En effet, la baisse de cette semaine vient de franchir l’ensemble des moyennes mobiles (4, 13 et 34). De plus, l’indicateur RSI est clairement en mode baissier et l’indicateur MACD vient de confirmer un signal de vente à court terme. Le prochain niveau de soutien important se situe au creux précédent au niveau des 40 $. Par conséquent, un investisseur, qui a confiance en ce scénario, pourrait établir une stratégie baissière en achetant des options de vente offrant un rendement optimal en fonction d’un prix cible de 40 $.

Graphique hebdomadaire de RCI.B (45,35 $, vendredi 7 février 2014)

Examinons les trois options de vente du mois de juillet 2014 suivantes en date du vendredi 7 février 2014 alors que RCI.B cotait à 45,35 $ :
RCI JUL 42 P à 0,95 $
RCI JUL 44 P à 1,65 $
RCI JUL 46 P à 2,70 $

RCI JUL 42 P à 0,95 $
Les options de vente RCI JUL 42 à 0,95 $ ont un seuil d’équilibre de 41,05 $. C’est à partir de ce prix que l’investisseur pourra commencer à réaliser un profit d’ici l’échéance du mois de juillet 2014. En fonction du prix cible de 40 $, nous pourrions vendre ces options de vente au prix de 2 $ pour un profit potentiel de 1,05 $ l’action et un rendement potentiel de 111%.

RCI JUL 44 P à 1,65 $
Les options de vente RCI JUL 44 à 1,65 $ offrent un effet de levier plus important que les options de vente précédentes si le prix cible de 40$ est atteint à l’échéance du mois de juillet 2014. Le seuil d’équilibre de cette option de vente est de 42,35 $. C’est à partir de ce prix que l’investisseur pourra commencer à réaliser un profit d’ici l’échéance du mois de juillet 2014. En fonction du prix cible de 40 $, nous pourrions vendre ces options de vente au prix de 4 $ pour un profit potentiel de 2,35 $ l’action et un rendement potentiel de 142%.

RCI JUL 46 P à 2,70 $
Les options de vente RCI JUL 46 à 2,70 $ offrent ont un seuil d’équilibre de 43,30 $. C’est à partir de ce prix que l’investisseur pourra commencer à réaliser un profit d’ici l’échéance du mois de juillet 2014. En fonction du prix cible de 40 $, nous pourrions vendre ces options de vente au prix de 6 $ pour un profit potentiel de 3,30 $ l’action et un rendement potentiel de 122%.

Nous pouvons constater que l’option de vente qui offre le plus grand effet de levier en fonction du prix cible de 40 $ est l’option de vente RCI JUL 44 à 1,65 $. C’est donc cette option de vente que devrait privilégier l’investisseur qui a une très grande confiance en ce prix cible. Peu importe le choix qui sera fait par l’investisseur, ce dernier devra tenir compte du risque que la poussée baissière puisse ne pas se matérialiser, et envisager la possibilité de choisir une échéance plus éloignée. Finalement, il sera important de bien gérer la position, et de prendre son profit lorsque le prix cible de l’option aura été atteint, ou de prendre sa perte si le prix de RCI.B clôture de manière significative au dessus de 47 $.

Bonnes transactions et bonne semaine!

Martin Noël
Martin Noël http://lesoptions.com/

Président

Corporation Financière Monetis

Martin Noël a obtenu un MBA en services financiers de l'UQÀM en 2003. La même année, il a reçu le Brevet de l'Institut des banquiers canadiens et la Médaille d'argent pour ses efforts remarquables dans le cadre du Programme de formation bancaire professionnelle. Monsieur Noël a commencé sa carrière dans le domaine des instruments dérivés en 1983 à titre de mainteneur de marché sur options, sur le parquet de la Bourse de Montréal, pour le compte de diverses firmes de courtage. Il a également occupé le poste de spécialiste sur options et, par la suite, de négociateur indépendant. En 1996, monsieur Noël est entré au service de la Bourse de Montréal à titre de responsable du marché des options où il a contribué au développement du marché canadien des options. En 2001, il a participé à la création de l'Institut des dérivés de la Bourse de Montréal où il a œuvré à titre de conseiller pédagogique. Depuis 2005, Martin est chargé de cours à l'UQÀM où il enseigne un cours sur les instruments dérivés au deuxième cycle. Depuis mai 2009, il est président à temps plein de la CORPORATION FINANCIÈRE MONÉTIS, une société active dans la négociation professionnelle et en communication financière. Martin agit comme collaborateur régulier en matière d’options pour la Bourse de Montréal.

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