Un écart inverse sur ratio d’options d’achat sur Shaw Communications Inc.

Martin Noël
9 décembre, 2013
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Comme nous pouvons le constater sur le graphique hebdomadaire ci-dessous, le titre de Shaw Communications Inc. (SJR.B) est en train de compléter une formation en triangle qui pourrait propulser les prix dans un sens comme dans l’autre. La direction des prix sera fonction de la ligne de tendance qui sera éventuellement brisée. Si c’est la ligne du haut, alors il faut s’attendre à une poussée haussière importante. Si, c’est la ligne du bas, alors il est fort probable que les prix continuent leur progression vers le bas. Cependant, même dans ces cas-là nous ne pouvons être sûr à 100%. Par conséquent, il vaut mieux se préparer à tirer avantage d’une poussée dans un sens ou dans l’autre. L’écart inverse sur ratio d’options d’achat consiste à vendre un contrat d’option d’achat et à acheter deux contrats d’options d’achat ou plus ayant un prix de levée supérieur au contrat d’options d’achat vendu. Cette position a un biais haussier mais elle permet également de tirer avantage d’une baisse le cas échéant. C’est par conséquent, une bonne stratégie à exécuter dans le présent scénario.

Graphique hebdomadaire de SJR.B (25,35 $, vendredi 6 décembre 2013)

Graphique de l’écart inverse sur ratio d’options d’achat sur SJR.B

Le graphique précédent illustre la courbe de revenu de l’écart inverse sur ratio d’options d’achat qui consiste à vendre 10 options d’achat SJR MAR 24 à 1,60 $ (crédit de 1 600 $) et à acheter simultanément 20 options d’achat SJR MAR 26 à 0,55 $ (débit de 1 100 $) pour un crédit total de 500 $. Ce crédit représente le profit maximal qu’il est possible de réaliser si SJR.B clôture sous le prix de levée de 24 $ à l’échéance du mois de mars 2014. Comme nous pouvons l’observer, cette stratégie a un fort potentiel à la hausse au-dessus du seuil d’équilibre de 27,50 $. Le seuil d’équilibre inférieur se situe à 24,50 $, et c’est sous ce niveau que les profits à la baisse seront réalisés. L’inconvénient avec cette stratégie est lorsque le titre fait du surplace et se maintient entre les deux seuils d’équilibre. C’est dans cette zone que les pertes seront réalisées alors que la perte maximale de 1 500 $ sera encaissée si SJR.B ferme exactement sur le prix de levée de 26 $ à l’échéance du mois de mars 2014.

Comme nous pouvons le constater sur le graphique de la stratégie, la courbe de revenu actuelle nous indique qu’une progression rapide dans un sens ou dans l’autre à court terme aurait pour effet de produire des profits. Nous pouvons également observer qu’à mi-parcours la position sera perdante si SJR.B fait du surplace. Par conséquent, il sera important de liquider la position à ce moment-là si le titre n’a pas progressé de manière importante dans un sens ou dans l’autre, et ce, afin de limiter les pertes et d’éviter de subir la perte maximale de 1 500 $.

Bonnes transactions et bonne semaine!

Martin Noël
Martin Noël http://lesoptions.com/

Président

Corporation Financière Monetis

Martin Noël a obtenu un MBA en services financiers de l'UQÀM en 2003. La même année, il a reçu le Brevet de l'Institut des banquiers canadiens et la Médaille d'argent pour ses efforts remarquables dans le cadre du Programme de formation bancaire professionnelle. Monsieur Noël a commencé sa carrière dans le domaine des instruments dérivés en 1983 à titre de mainteneur de marché sur options, sur le parquet de la Bourse de Montréal, pour le compte de diverses firmes de courtage. Il a également occupé le poste de spécialiste sur options et, par la suite, de négociateur indépendant. En 1996, monsieur Noël est entré au service de la Bourse de Montréal à titre de responsable du marché des options où il a contribué au développement du marché canadien des options. En 2001, il a participé à la création de l'Institut des dérivés de la Bourse de Montréal où il a œuvré à titre de conseiller pédagogique. Depuis 2005, Martin est chargé de cours à l'UQÀM où il enseigne un cours sur les instruments dérivés au deuxième cycle. Depuis mai 2009, il est président à temps plein de la CORPORATION FINANCIÈRE MONÉTIS, une société active dans la négociation professionnelle et en communication financière. Martin agit comme collaborateur régulier en matière d’options pour la Bourse de Montréal.

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