Autre
J'aime

La baisse sur Transcontinental (TCL.A) est-elle terminée?

Martin Noël
28 mai, 2012
1283 Lectures
0 Commentaires
Lecture en 4 minutes
no-cover

« Le marché peut demeurer irrationnel plus longtemps que vous pouvez rester solvable ». Cette citation de John Maynard Keynes illustre bien la situation de Transcontinental (TCL.A.TO) qui a atteint un niveau de survente sur le RSI 5 équivalent à celui atteint le 31 août 2010 (voir le graphique ci-dessous).

Graphique de Transcontinental


Le rebond qui s’en suivi alors fût de 19 % en l’espace de deux semaines. Le creux du 31 août 2010 était de 11,82 $ alors que le sommet de 14,05 a été atteint le 13 septembre 2010. Le RSI (Relative Strength Index) est une mesure de la force relative d’un mouvement boursier sur une période donnée. Dans le cas présent, on utilise un RSI sur une période de 5 séances (RSI 5) qui mesure donc la force relative entre les gains en points par rapport au total des gains et des pertes cumulé sur la même période. La lecture minimale du RSI 5 obtenue le 23 mai dernier était de 2,27 alors que le creux en prix de 9,34 $ sur TCL.A fût enregistré le lendemain. Depuis, le titre a rebondi pour atteindre 9,76 $ à la fermeture du marché le 25 mai dernier. Une hausse de 19 % à partir du creux de 9,34 $ nous donne un objectif de 11,12 $. Ce niveau correspond au niveau de la moyenne mobile de 34 séances qui devrait offrir une certaine résistance.

Pour tirer avantage de ce rebond potentiel, nous devons établir en premier lieu la perte maximale que nous sommes prêts à subir au cas où TCL.A continuerait sa chute vers le bas, selon la citation de Keynes. Pour les fins de cette chronique, nous fixerons cette perte maximale à 1 000 $. Ensuite, nous devons déterminer la période que nous estimons nécessaire pour que notre objectif de prix soit atteint. Par mesure de sécurité, nous utiliserons une période minimale d’un mois, soit le double des deux semaines qui furent nécessaires du 31 août au 13 septembre 2010. Cela nous donne donc une somme de 1 000 $ que nous utiliserons pour acheter des options d’achat qui viennent à échéance en juillet.

Parmi toutes les options échéant en juillet, ce sont les options d’achat TCL JUL 10 C à 0,35 $ par actions qui offrent le meilleur rendement si l’objectif de 11,12 $ est atteint à l’échéance du mois de juillet. En effet, ces options vaudraient alors 1,12 $ (prix du titre de 11,12 $ moins le prix de levée de 10 $) pour un rendement de 220 %. Le capital de 1 000 $ que nous avons déterminé nous permet d’acheter 29 contrats (on peut arrondir à 30 contrats). En n’investissant que la somme que nous sommes prêts à perdre, nous nous occupons de la partie fondamentale en négociation active. La gestion du risque!

Bien que nous ayons déterminé un prix cible sur TCL.A, il faudra tenir compte des conditions du marché une fois que la hausse (si elle se produit) aura atteint son apogée. Cela pourrait se faire à un prix différent du prix cible de 11,12 $. Ce qu’il faudra suivre, c’est notre RSI 5 qui devrait atteindre un niveau supérieur à 70 à ce moment-là. C’est ce qui s’est produit au sommet du 13 septembre 2010. Lorsque le RSI 5 atteindra un niveau supérieur à 70, il sera alors temps de penser à prendre ses profits, et ce, même si le prix cible de 11,12 $ n’est pas atteint.

Bonnes transactions et bonne semaine!

Martin Noël
Martin Noël http://lesoptions.com/

Président

Corporation Financière Monetis

Martin Noël a obtenu un MBA en services financiers de l'UQÀM en 2003. La même année, il a reçu le Brevet de l'Institut des banquiers canadiens et la Médaille d'argent pour ses efforts remarquables dans le cadre du Programme de formation bancaire professionnelle. Monsieur Noël a commencé sa carrière dans le domaine des instruments dérivés en 1983 à titre de mainteneur de marché sur options, sur le parquet de la Bourse de Montréal, pour le compte de diverses firmes de courtage. Il a également occupé le poste de spécialiste sur options et, par la suite, de négociateur indépendant. En 1996, monsieur Noël est entré au service de la Bourse de Montréal à titre de responsable du marché des options où il a contribué au développement du marché canadien des options. En 2001, il a participé à la création de l'Institut des dérivés de la Bourse de Montréal où il a œuvré à titre de conseiller pédagogique. Depuis 2005, Martin est chargé de cours à l'UQÀM où il enseigne un cours sur les instruments dérivés au deuxième cycle. Depuis mai 2009, il est président à temps plein de la CORPORATION FINANCIÈRE MONÉTIS, une société active dans la négociation professionnelle et en communication financière. Martin agit comme collaborateur régulier en matière d’options pour la Bourse de Montréal.

410 articles
0 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Défiler vers le haut