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Un écart baissier couvert sur options d’achat Industriel-Alliance

Martin Noël
17 février, 2013
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Comme nous pouvons le constater sur le graphique ci-dessous, le titre Industriel-Alliance (IAG) pourrait effectuer une pause dans les prochaines semaines. En effet, la poussée à la hausse des dernières semaines s’est effectuée sans qu’elle ne soit confirmée par l’indicateur RSI5 (séances) qui démontre des sommets en pente descendante. La même formation, qui s’est produite de la fin août à la mi-septembre, avait donné lieu à une légère correction dans les semaines suivantes. Par conséquent, les investisseurs qui détiennent des actions de IAG, et qui voudraient profiter de cette pause potentielle dans les prochaines semaines, pourraient implanter deux stratégies; la vente d’options d’achat couvertes à des fins de protection et l’écart baissier couvert afin de profiter d’une hausse si elle se produit.

Graphique quotidien de IAG

Graphique de la vente d’options d’achat couvertes sur IAG

Un investisseur qui voudrait profiter de ce repli potentiel, pourrait choisir de vendre une option d’achat à parité pour chaque tranche de 100 actions détenues. Par exemple, la vente d’un contrat d’options d’achat à parité IAG JUN 38 à 1,75 $ permettrait à l’investisseur d’encaisser 175 $ par contrat pour chaque tranche de 100 actions. Dans le cas où le prix des actions se maintient au-delà du prix de levée de 38 $ à l’échéance du mois de juin l’investisseur vendrait alors ses actions à un prix équivalent de 39,75 $ par action (prix de levée de 38 $ + prime reçue de 1,75 $) pour un profit maximal de 162 $. En cas de baisse, l’investisseur serait protégé jusqu’au prix de 36,38 $ (prix actuel de 38,13 $ – prime reçue de 1,75 $).

Graphique de l’écart baissier sur options d’achat couvert sur IAG

Une autre alternative serait d’établir un écart baissier sur options d’achat pour chaque tranche de 100 actions détenues. Cette stratégie consiste à vendre une option d’achat à parité IAG JUN 38 à 1,75 $ et à acheter simultanément une option d’achat IAG JUN 40 à 1,00 $. Cela permettrait à l’investisseur d’encaisser 75 $ pour chaque tranche de 100 actions détenues. Cette stratégie permet de réaliser un profit de 62 $ si les prix se maintiennent entre les deux prix de levée de 38 $ et de 40 $, et de participer pleinement à toute hausse au-delà de 40 $. Le seuil d’équilibre se situe à 37,38 $ (prix actuel de 38,13 $ – prime reçue de 0,75 $).

Le choix du d’une des deux stratégies dépendra essentiellement du niveau de protection désiré en cas de baisse par rapport au profit potentiel qu’il serait possible de réaliser en cas de hausse.

Bonnes transactions et bonne semaine!

Les stratégies présentées dans le cadre de cette chronique ne le sont qu’à titre d’information et de formation et ne doivent pas être interprétées comme étant des recommandations pour acheter ou vendre toutes valeurs mobilières. Comme toujours avant de mettre en place des stratégies d’options assurez-vous d’être à l’aise avec les scénarios proposés et d’être prêts à en assumer tous les risques.

Martin Noël
Martin Noël http://lesoptions.com/

Président

Corporation Financière Monetis

Martin Noël a obtenu un MBA en services financiers de l'UQÀM en 2003. La même année, il a reçu le Brevet de l'Institut des banquiers canadiens et la Médaille d'argent pour ses efforts remarquables dans le cadre du Programme de formation bancaire professionnelle. Monsieur Noël a commencé sa carrière dans le domaine des instruments dérivés en 1983 à titre de mainteneur de marché sur options, sur le parquet de la Bourse de Montréal, pour le compte de diverses firmes de courtage. Il a également occupé le poste de spécialiste sur options et, par la suite, de négociateur indépendant. En 1996, monsieur Noël est entré au service de la Bourse de Montréal à titre de responsable du marché des options où il a contribué au développement du marché canadien des options. En 2001, il a participé à la création de l'Institut des dérivés de la Bourse de Montréal où il a œuvré à titre de conseiller pédagogique. Depuis 2005, Martin est chargé de cours à l'UQÀM où il enseigne un cours sur les instruments dérivés au deuxième cycle. Depuis mai 2009, il est président à temps plein de la CORPORATION FINANCIÈRE MONÉTIS, une société active dans la négociation professionnelle et en communication financière. Martin agit comme collaborateur régulier en matière d’options pour la Bourse de Montréal.

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