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Une stratégie haussière sur Canadian Natural Resources

Martin Noël
8 juillet, 2013
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Comme nous pouvons le constater sur le graphique hebdomadaire ci-dessous, le titre Canadian Natural Resources (CNQ) oscille dans un intervalle de prix compris entre 25 $ et 35 $ depuis maintenant une année. L’activité des deux dernières semaines nous laisse croire que le titre pourrait atteindre la borne supérieure de 35 $. En effet, tant et aussi longtemps que l’indicateur Stochastics 89 (89 séances) se maintient au-dessus du niveau de 50, nous pouvons considérer que le momentum est à la hausse. De plus, l’indicateur RSI 5 (5 séances) sort tout juste de la zone de survente pour se diriger vers la zone de surachat. Donc, ici aussi, le momentum peut être considéré comme étant haussier. Par conséquent, un investisseur qui souhaiterait profiter de cette hausse potentielle, pourrait mettre sur pied une stratégie haussière en vendant des options de vente ou en achetant des options d’achat sur CNQ. Nous allons comparer les deux stratégies ci-dessous.

Graphique hebdomadaire de CNQ (31,17 $, vendredi 5 juillet 2013)

La vente des options de vente CNQ NOV 30

La vente des options de vente CNQ NOV 30 au prix de 1,50 $ l’action permettrait à l’investisseur d’encaisser 150 $ le contrat. Cette somme représente également le profit maximal de la stratégie si CNQ se maintient au-dessus du prix de levée de 30 $ à l’échéance du mois de novembre pour un rendement potentiel de 5,3% pour la période de 134 jours ou un rendement annualisé de 14,3 %. Le seuil d’équilibre de 28,50 $ représente le niveau sous lequel la position deviendra perdante.

L’achat des options d’achat CNQ NOV 30

L’investisseur pourrait également choisir d’acheter des options d’achat CNQ NOV 30 au prix de 2,70 $ l’action ou de 270 $ le contrat. Cette somme représente également la perte maximale de l’investisseur si CNQ clôture sous le prix de levée de 30 $ à l’échéance du mois de novembre. Pour que la position soit profitable CNQ devra clôturer au-dessus du seuil d’équilibre de 32,70 $. Si à l’échéance la cible de 35 $ est atteinte l’investisseur réalisera un profit de 2,30 $ par action pour un rendement potentiel de 85,2% pour la période de 134 jours ou un rendement annualisé de 232%.

Ce rendement potentiel est difficilement comparable celui obtenu avec la vente d’options de vente précédente. Pour pouvoir les comparer, nous supposerons que l’investisseur dispose dans son compte des sommes nécessaires pour acheter les actions à l’échéance si la situation l’exige. Ainsi, dans le cas de la vente des options de vente, l’investisseur doit avoir 28,50 $ par action alors que pour l’achat des options d’achat l’investisseur doit avoir en sa possession la somme de 32,70 $. Par conséquent, comme nous l’avons vu précédemment, le rendement potentiel pour les options de vente est de 5,3% (14,3%/an) alors que pour les options d’achat le nouveau rendement serait de 7% (19,2%/an). Par conséquent, entre les deux scénarios, si un investisseur est confiant dans son objectif de 35 $, c’est donc l’achat des options d’achat qui devrait être privilégié. Dans le cas où l’investisseur voudrait tirer avantage de l’érosion de la valeur si le titre fait du surplace sans atteindre l’objectif, c’est la vente des options de vente qui devrait alors être privilégiée. Avant de faire son choix l’investisseur devra donc prendre en considération ces variables.

Bonnes transactions et bonne semaine!

Martin Noël
Martin Noël http://lesoptions.com/

Président

Corporation Financière Monetis

Martin Noël a obtenu un MBA en services financiers de l'UQÀM en 2003. La même année, il a reçu le Brevet de l'Institut des banquiers canadiens et la Médaille d'argent pour ses efforts remarquables dans le cadre du Programme de formation bancaire professionnelle. Monsieur Noël a commencé sa carrière dans le domaine des instruments dérivés en 1983 à titre de mainteneur de marché sur options, sur le parquet de la Bourse de Montréal, pour le compte de diverses firmes de courtage. Il a également occupé le poste de spécialiste sur options et, par la suite, de négociateur indépendant. En 1996, monsieur Noël est entré au service de la Bourse de Montréal à titre de responsable du marché des options où il a contribué au développement du marché canadien des options. En 2001, il a participé à la création de l'Institut des dérivés de la Bourse de Montréal où il a œuvré à titre de conseiller pédagogique. Depuis 2005, Martin est chargé de cours à l'UQÀM où il enseigne un cours sur les instruments dérivés au deuxième cycle. Depuis mai 2009, il est président à temps plein de la CORPORATION FINANCIÈRE MONÉTIS, une société active dans la négociation professionnelle et en communication financière. Martin agit comme collaborateur régulier en matière d’options pour la Bourse de Montréal.

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